Talk at the National Library
Aujourd'hui est un grand jour pour moi: je suis invitée à donner une conférence à la National Library of NZ à midi. L'idée a germé le 4 juin après l'AGM des Friends of Randell Cottage, où ma présentation avait bien plu au public. Winston Roberts de la National Library avait donc souhaité me faire venir à la bibliothèque, afin de mettre en valeur et de promouvoir la résidence du Randell Cottage en même temps: une excellente initiative qui me permet aussi de montrer ma gratitude envers la National Library où j'ai fait mes recherches.
Du coup, à midi, il y a une quarantaine de personnes pour venir m'écouter parler sur le thème Why write historical crime fiction? J'évoque aussi mon projet d'écriture pour le Randell Cottage et l'impact de Wellington sur mon travail. L'annonce faite sur le site de la National Library, grâce à Keith Thorsen, a attiré du monde, ainsi qu'un petit encart dans le Dominion Post.
Jean Anderson commence par présenter le Randell Cottage et invite les gens à devenir membre des Friends du Randell Cottage pour préserver cette demeure historique d'exception. Puis elle dit quelques mots sur moi qui interviendrai en tant que résidente actuelle du Randell Cottage. Tout cela grâce à un PowerPoint très bien conçu, comme savent le faire tous les professeurs d'université NZ et Australiens, apparemment.
Et puis, à ma grande surprise, voilà que Jean annonce qu'elle va lire un extrait de L'Esprit de la Renarde qu'elle vient de traduire. Quel beau cadeau! Tout le monde est captivé par sa lecture: ses phrases, sa façon de lire nous transportent sur une route poussiéreuse entre le Cambodge et le Dai-Viêt, en compagnie d'une bonzesse bouddhiste. C'est magniifique. Les gens (moi la première) en redemandent.
Ma présentation se passe très bien et est enregistrée par Lynette Shum pour être conservée dans le fonds Oral History de la National Library. Quel honneur! Je réponds ensuite aux questions du public et de Winston.
Je suis ravie de voir que mes amis ont pu venir. Il y a là Jean, Sarah, Sian, Jo, Monia, Nathalie, Anne-Christine, Geneviève, Pauline (qui a pris certaines de ces photos) et Pauline, Claire, Bernadette et Robyn, rencontrées à l'AGM. Mais aussi Fiona, une bibliothécaire qui m'avait aidée plusieurs fois dans la salle de lecture, Keith qui a géré l'organisation et Reuben, mon jeune voisin sur Saint Mary Street, virtuose de la tondeuse mécanique et étudiant en film. Parler devant eux est aussi une façon de les remercier et je passe un excellent moment parmi ce public réceptif qui dit avoir aimé mon intervention.
Après la présentation, mes amis me félicitent et deux dames néo-zélandaises (à droite, en rouge et en bleu roi) viennent me serrer dans leurs bras, tellement elles ont été touchées par la présentation. Et moi, j'en suis toute émue.
Cette intervention, décidée et effectuée à la toute dernière minute, est ainsi une expérience inespérée qui clôt le cycle de conférences de la plus belle manière qui soit.
Après l'effort, le réconfort: j'emmène Jean au seul restau que je connaisse, l'inévitable Fisherman's Plate, qu'elle n'a jamais essayé. Là, nous prenons une soupe aux wontons (hoanh thanh) que je ne photographierai pas, vu que c'est celle que je prends chaque fois (en alternance avec le pho). Jean la trouve très bonne et dit qu'elle reviendra. Les restaurateurs viêts devraient me remercier pour toute la pub que je leur fais.
Nous allons au coin de la rue pour prendre une glace Mövenpick mango & cream, absolument onctueuse.
Jean rentre corriger des copies et moi, je me promène du côté de Courtenay Place, coin des cinés et théâtres.
Embassy Theater, où ont lieu les soirées inaugurales des films de Peter Jackson, est en effervescence: ce soir, c'est opening night pour le film décapant de vampires NZ What we do in the shadows. Jean m'en a beaucoup parlé, c'est apparemment un beau succès, et nous comptons aller le voir un de ces jours. Aussi, je rentre dans le ciné pour suivre les préparatifs.
L'endroit est très lumineux, avec des miroirs et de larges fenêtres donnant sur la rue.
Ils sont prêts à accueillir les vampires et leurs amis.
Un passage attire le visiteur vers le café-bar.
Puis je me balade sur le front de mer. Le soleil hivernal couvre les bâtiments de glace bleue.
Au-dessus de Civic Square, la boule de fougères flotte entre des buildings illuminés.
Le soir, je ressors pour aller au book club à l'Alliance Française, animé par Monia Hay. Le groupe, qui vient de finir Le Palais du Mandarin, en discute ensemble. J'ai demandé à venir pour répondre à leurs éventuelles questions. C'est sympa de retrouver Janet que je connais; Sarah, croisée dans le dernier cocktail chez M. l'Ambassadeur; Anne et Bernadette qui sont venues à ma toute première présentation à l'AF en mars. Je rencontre aussi Katherine qui anime un autre book club, Hamish, Céline et Chantal.