Ice, Glace, Glass, Glasses
L'été est peut-être fini, mais aujourd'hui il fait un temps radieux. Devant le Randell Cottage, les anémones du Japon déferlent en vagues roses.
Je descends à Woodward Optical pour récupérer mes lunettes que j'avais mises à réparer. Elles sont comme neuves! La branche est ressoudée de façon invisible. On ne voit absolument rien, et même en passant le doigt sur l'ancienne fracture, on ne sent rien. Aucune décoloration de la monture. Cela a l'air assez solide en plus. L'opticien me dit que le laboratoire d'Auckland utilise le soudage laser, une technique très précise qui permet de souder en profondeur. Ca vaut largement les $49 facturés! Je ne vanterai jamais assez les prouesses dues à la physique fondamentale.
Comme je suis en ville, je continue vers Queen's Wharf, où une patinoire installée sous les voiles fait la joie des enfants.
Comme d'habitude, les gamins se jettent du plongeoir sous le regard amusé des passants.
Sur la rambarde, des cadenas témoignent d'amours éternelles. J'avais remarqué cela déjà en Chine. D'ailleurs, l'un des cadenas porte des idéogrammes chinois.
En revenant, je remarque sur Willis Street une plaque indiquant la position du rivage en 1840. Toute une partie de la ville a été construite sur un terre-plein (reclaimed land). D'ailleurs, Lambton Quay, aujourd'hui à 300 m du rivage, était précisément un quai à l'époque.
Des réflexions de bâtiments dans les vitres d'autres bâtiments:
Des lys en fleurs dans le vieux cimetière du Bolton Street Memorial Park. De l'autre côté du vallon, on distingue des maisons de Thorndon.
Passage obligé dans la roseraie de Lady Norwood, où des roses cachent la Begonia House, la serre qui abrite des bégonias aux fleurs géantes.
Après plusieurs jours en déplacement, je retrouve avec bonheur la ville de mon coeur.